Sondage : pourquoi les Japonais pensent qu’ils ne pourront pas se marier
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Pour les besoins d’une étude menée par la Nippon Foundation, 6 000 personnes âgées entre 15 et 45 ans ont été invitées à répondre à des questions concernant le déclin de la natalité. Parmi les 3 935 personnes célibataires, si 46 % ont déclaré vouloir se marier, 33 % ne souhaitent pas passer la bague au doigt (et les autres n’arrivent pas à trancher).
Toutefois, lorsqu’il leur a été demandé si elles pensaient de façon réaliste pouvoir se marier, seulement 27 % ont répondu « oui », contre 39 % « non ».
Beaucoup ne prennent donc pas leur « désir » pour une « réalité »…
Tous sexes confondus, plus la personne interrogée était jeune, plus le pourcentage de ceux qui ont déclaré « Je pense me marier » était élevé. 40 % des individus entre 15 et 25 ans étaient notamment de cet avis. Cependant, ce qui est vrai pour les plus jeunes ne l’est pas nécessairement pour leurs aînés. Plus de la moitié des personnes interrogées entre 36 ans et 45 ans ont confié qu’elles ne pensaient pas se marier. Cette étude montre bien que de nombreuses personnes, hommes comme femmes, renoncent à se marier en vieillissant.
Le lieu de résidence peut également jouer un rôle. Près de 30 % des personnes interrogées, habitant dans le centre de Tokyo, des villes désignées par ordonnance gouvernementale ou encore dans les grandes villes ont déclaré penser se marier, contre un peu plus de 20 % des personnes habitant dans les petites communes.
1 313 personnes ont déclaré « ne pas vouloir se marier ». Parmi les raisons principales, « je préfère être célibataire » (40 %), « je ne vois aucun avantage à se marier » (33 %) et « je veux donner la priorité à moi-même » (29 %). Enfin, un peu plus de 20 % ont répondu qu’elles « n’avaient pas de raison particulière à donner ou ne savaient pas ».
Les deux raisons principales données par les 267 personnes ayant répondu qu’elles souhaitaient se marier, mais n’y croyaient pas trop, étaient « la difficulté de rencontrer quelqu’un » (49 %) et « ne pas pouvoir s’entendre avec le sexe opposé » (48 %). Une autre raison largement évoquée était qu’elles n’avaient « pas de sécurité financière » (45%).
(Photo de titre : Pixta)