
Escroqueries téléphoniques « ore-ore sagi » : des Japonais inquiets pour leurs parents âgés
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Une enquête menée par la société de sécurité Secom auprès de 560 personnes âgées de 30 à 69 ans révèle que 87 % d’entre elles se font du souci pour leurs parents, ces derniers vivant seuls. Les raisons sont variées.
Une escroquerie téléphonique courante au Japon implique un correspondant qui se fait passer pour un proche de la personne contactée, qu’il manipule pour lui soutirer de l’argent. On appelle cette arnaque ore-ore sagi (« l’escroquerie au “c’est moi c’est moi” », dans le cas typique d’un malfaiteur qui se fait passer pour le fils, appelant sa victime en disant « allô maman, c’est moi »).
Plus de la moitié des personnes interrogées (56 %) se sont ainsi dites « inquiètes », ou « plutôt inquiètes » que leurs parents ne soient victimes de ce type de fraude.
Il se trouve que 32 % des personnes interrogées ont confié que leurs parents « n’avaient pris aucune mesure » pour se protéger des escroqueries.
283 personnes ont répondu que leurs parents, au contraire, prenaient des mesures préventives, notamment « ne pas répondre aux appels provenant de numéros inconnus » (54,4 %), « raccrocher aux personnes qu’ils ne connaissent pas » (38,2 %) et « faire en sorte que la ligne fixe tombe directement sur le répondeur » (36 %).
La première étape vers la prévention contre les escroqueries reste d’envisager la possiblilité d’être soi-même une victime, plutôt que d’avoir trop confiance en soi et de se penser à l’abri.
(Photo de titre : Pixta)