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Les mères japonaises se sentent plus isolées que les hommes dans l’éducation des enfants

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Au Japon, les responsabilités liées à l’éducation des enfants incombent généralement aux mères, et beaucoup d’entre elles déclarent se sentir seules et déconnectées de la société.

Selon une enquête en ligne réalisée par l’organisation de soutien Piazza auprès des utilisateurs de son application communautaire locale, de nombreux parents rapportent un sentiment de solitude ou d’isolement en s’occupant des enfants.

Piazza a interrogé des utilisateurs ayant de l’expérience dans l’éducation des jeunes enfants et a reçu des réponses de 806 femmes, de 172 hommes et de 20 personnes qui n’ont pas révélé leur genre sexuel. Ces chiffres reflètent à quel point les responsabilités liées à l’éducation des enfants au Japon reposent principalement sur les épaules des mères.

Au total, 67,1 % des sondés ont déclaré avoir souvent ou parfois éprouvé un sentiment de solitude ou d’isolement. Les femmes ont été plus de deux fois plus susceptibles que les hommes de ressentir un isolement lié à l’éducation des enfants, avec 74,2 % contre 35,5 %.

Vous sentez-vous isolé(e) ou seul(e) dans l’éducation des enfants ? (général)

Ce sentiment de solitude et d’isolation était particulièrement prévalent chez les parents au foyer avec 78 %, soit 10,85 points de plus que le total.

Vous sentez-vous isolé(e) ou seul(e) dans l’éducation des enfants ? (par occupation)

Le moment où les parents ressentent le plus souvent une certaine solitude, mentionné par 58,1 % des répondants, est lorsqu’ils sont seuls avec leur ou leurs enfants. Les experts notent par ailleurs que le fait d’avoir peu de contacts sociaux en dehors du domicile peut conduire à l’isolement dans l’éducation des enfants. D’autres facteurs déclenchent fréquemment de telles émotions négatives, notamment le manque d’opportunités de parler à d’autres adultes (46 %) et les difficultés à être accepté par d’autres parents dans leur cercle immédiat (36,1 %).

Alors que 46,8 % des femmes ont décrit avoir peu d’occasions de parler à d’autres adultes, ce n’était le cas que pour 21,3 % des hommes. Cette différence peut être liée au fait que les hommes prennent généralement un court congé de paternité, limitant ainsi le temps qu’ils passent seuls à la maison pour s’occuper de leur nouveau-né.

(Photo de titre : Pixta)

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