Le Comiket au fil des années : le retour des passionnés du « dôjin-shi » après la pandémie
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Les origines du Comic Market, ou Comiket, remontent à près d’un demi-siècle, en 1975, où la première édition avait eu lieu dans le bâtiment de la brigade des sapeurs-pompiers du quartier de Toranomon, à Tokyo. Quelque 700 personnes s’étaient alors réunies afin de partager leur passion commune pour le manga amateur (dôjin-shi), et 90 % d’entre elles étaient des jeunes filles fans de manga de type shôjo, des œuvres destinées à un public féminin.
Tous les dessinateurs font partie d’un cercle, — une sorte de petite maison d’édition — et publient à travers lui.
C’est lors de l’édition de l’été 1981 que le nombre de visiteurs a dépassé les 10 000 pour la première fois. L’envergure de l’événement n’a cessé de prendre de l’importance depuis lors, et celui-ci s’est déplacé dans des salles de plus en plus grandes pour finir par occuper l’immense Tokyo Big Sight à partir de 1996.
Le record est atteint en hiver 2019, avec 750 000 participants présents pour un Comiket qui s’est étalé sur quatre jours. Mais la ferveur a été stoppée net par la crise sanitaire : pas d’édition en 2020, et un événement très limité l’année suivante, puis une nouvelle annulation en 2022. Cette année néamoins, s’il a été tenu sans aucune restrictions, le nombre de visiteurs n’est arrivé qu’au tiers de ce qu’il avait été avant la pandémie...
(Photo de titre : Pixta)