Introduction aux paravents japonais
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En japonais, les paravents sont appelés byôbu (屏風). Ce mot est composé de deux idéogrammes : 屏 (byô) qui signifie « couvrir » ou « bloquer » et 風 (bu) qui veut dire « vent » ou « courant d’air ». À l’origine, ces paravents servaient à bloquer les courants d’air et à garder les intérieurs à l’abri des regards indiscrets. À partir de la période Heian (794-1185), ils se parent de peintures, devenant de véritables œuvres d’art.
Si on ne les voit plus que rarement chez les particuliers, ils ne sont en revanche pas rares dans les auberges traditionnelles (ryokan) de luxe ou dans des salles de réception.
Paravent à six panneaux
Traditionnellement, un paravent japonais compte six panneaux, appelés sen (扇), qui signifient « éventail ». Ils arborent des motifs pouvant être admirés de droite à gauche. Certains paravents se composent de deux, quatre voire huit panneaux. En japonais, on les compte en employant le terme seki (隻).
Deux paravents à double panneau
Deux paravents ensemble sont comptés comme une paire et portent le nom de issô (一双). L’une des paires de paravents les plus célèbres au Japon est probablement Fûjin Raijin zu (Représentation des dieux du vent et du tonnerre), une œuvre de Tawaraya Sôtatsu (1570-1640). Le regard des spectateurs se promène de droite à gauche, admirant le dieu du vent Fûjin puis celui du tonnerre Raijin.
(Photo de titre: Pixta)