Le Japon et les voitures électriques : un développement à la traîne
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La société Park 24 a mené une enquête sur les types de moteur parmi les utilisateurs de ses parkings à l’heure et de ses services de location et de covoiturage. L’écrasante majorité (72 %) utilise des moteurs ordinaires à essence, suivis des moteurs hybrides (17 %) et des moteurs à essence à indice d’octane élevé (15 %). Seulement 1 % concernait les voitures électriques.
Interrogés sur les conditions qui les mèneraient à acheter une voiture électrique, 34 % des répondants ont parlé du coût, suivi de 19 % désirant plus de bornes de recharge, et 12 % une meilleure autonomie. Par contre, 18 % ont répondu qu’ils n’avaient aucune intention d’en acheter une.
Parmi ceux qui attendent que les prix des voitures électriques soient plus abordables avant d’acheter, la majorité (60 %) voudrait payer moins de deux millions de yens (15 300 euros).
Afin de promouvoir la vente de voitures non-polluantes, le gouvernement et les municipalités proposent des subventions et des avantages fiscaux aux acheteurs de voitures électriques et véhicules à pile à combustible. Toutefois, peu de modèles de voitures électriques sont en vente au Japon. Quant aux prix, ils tournent autour de quatre millions de yens (30 500 euros) et même en bénéficiant d’une subvention intégrale, ils restent dans les trois millions de yens (22 900 euros).
Le passage aux voitures électriques est essentiel à la transition vers une société à faible émission de carbone, mais le Japon, malgré son rôle de pionnier dans le développement des voitures hybrides, reste à la traîne pour le développement et l’adoption des voitures électriques.
L’enquête d’utilisateurs des services du groupe Park24 a en lieu en ligne, en février 2021. 6 816 réponses valides ont été reçues.
(Photo de titre : la Nissan Ariya, le premier SUV 100 % électrique de Nissan, lancé à l’été 2021. Jiji Press)