Sept semaines d’effort pour de bons résultats : nette baisse du nombre de contaminations au Japon
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L’état d’urgence a tout d’abord été décrété le 7 avril dans les 7 préfectures les plus touchées (Tokyo, Chiba, Kanagawa, Saitama, Osaka, Hyôgo et Fukuoka), mais il s’est ensuite étendu dans le pays entier quelques jours après, le 16 avril, en raison de la propagation rapide du virus, provoquée notamment par le retour des ressortissants japonais sur le territoire.
Le gouvernement a ensuite décidé de prolonger l’état d’urgence jusqu’à la fin du mois de mai, avec toutefois une possible levée avant l’échéance si la situation s’améliorerait. C’est ce qui a été fait le 14 mai dans 39 des 47 préfectures du Japon. Une semaine après, le 21 mai, la levée était également décidée pour la préfecture d’Osaka, la deuxième région la plus touchée du pays, ainsi que celle de Kyoto et Hyôgo.
Il ne restait donc que 5 préfectures concernées par l’état d’urgence : Tokyo et trois de ses préfectures environnantes, à savoir Kanagawa, Chiba et Saitama, ainsi que celle de Hokkaidô tout au nord de l’Archipel.
Le gouvernement a imposé une norme sanitaire comme condition nécessaire pour mettre fin à cette situation exceptionnelle : avoir moins de 0,5 cas de contamination sur 100 000 personnes en une semaine. Si au milieu du mois d’avril la région de Tokyo avait un ratio supérieur à 8 cas, les directives annoncées par les experts, dont celles de travailler chez soi et limiter les déplacements, ont été largement suivies par la population.
La courbe du nombre de cas s’est donc affaissée petit à petit, particulièrement à partir du mois de mai, et le ratio est passé sous la barre des 0,5 cas pour 3 des 5 préfectures restantes. Celles de Kanagawa et Hokkaidô sont restées un peu plus au-dessus, mais la tendance à la baisse a permis de décider la levée totale de l’état d’urgence.
De l'annonce de l’état d'urgence à sa levée totale : les informations essentielles
7 avril | L’état d’urgence est décrété dans les 7 préfectures les plus touchées du Japon (Tokyo, Chiba, Kanagawa, Saitama, Osaka, Hyôgo et Fukuoka) jusqu’au 6 mai (voir notre article lié) |
11 avril | Le nombre de décès recensés dans le monde atteint les 100 000 |
12 avril | Le nombre de cas à Tokyo dépasse les 2 000 |
16 avril | L’état d’urgence est décrété dans tout le Japon jusqu’au 6 mai (voir notre article lié) |
18 avril | Le nombre de cas au Japon dépasse les 10 000 |
28 avril | Le nombre de cas à Tokyo dépasse les 4 000 |
30 avril | Le budget supplémentaire alloué pour la crise du coronavirus, incluant les 100 000 yens distribués à chaque résident du Japon, est adopté à la Diète (voir notre article lié) |
2 mai | Le nombre de décès au Japon dépasse les 500 |
4 mai | L’état d’urgence est prolongé jusqu'au 31 mai (voir notre article lié) Le nombre de contaminations dans le monde atteint les 3,5 millions |
11 mai | Le nombre de cas à Tokyo dépasse les 5 000 |
14 mai | L’état d’urgence est levé dans 39 des 47 préfectures du Japon (voir notre article lié) |
21 mai | L’état d’urgence est levé dans les préfectures d’Osaka, de Kyoto et de Hyôgo (voir notre article lié) Le nombre de contaminations dans le monde atteint les 5 millions |
25 mai | L’état d’urgence est levé dans les 5 préfectures restantes : Tokyo, Saitama, Chiba, Kanagawa et Hokkaidô (voir notre article lié) |
(Photo de titre : Pakutaso)