Le mouvement #MeToo provoque une hausse des cas signalés de harcèlement sexuel au Japon
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Le ministère de la Justice a annoncé qu’il avait commencé des procédures de recours pour 19 063 nouveaux cas de violations présumées des droits de l’homme dans les bureaux régionaux des affaires juridiques de l’ensemble du pays en 2018, enregistrant une diminution de 2,4 % d’une année sur l’autre.
Cependant, les nouvelles procédures en relation avec le harcèlement sexuel ont augmenté de 35,3 % d’une année sur l’autre, pour 410 cas au total. Il y avait eu environ de 300 à 340 cas de plus durant chacune des cinq années précédentes mais en 2018, ce nombre a augmenté rapidement dans le contexte du mouvement mondial #MeToo. Il a attiré plus sensiblement l’attention sur le harcèlement sexuel en raison des femmes qui avaient exprimé leurs expériences personnelles en ligne.
Les rapports ont inclus des cas où les patrons ont fait des remarques désobligeantes sur l’apparence personnelle ou des commentaires à connotation sexuelle sur leurs subordonnés de manière quotidienne. Dans les cas où le bureau des affaires juridiques a déterminé qu’un harcèlement sexuel s’était produit et que la victime avait subi des dégâts psychologiques, il met en garde l’agresseur de façon à ce qu’il cesse sa conduite.
Contrairement au harcèlement sexuel, le harcèlement scolaire, lui, a baissé de 214 cas pour atteindre le chiffre de 2 955 ; la violence domestique a diminué de 201 cas jusqu’à 944 et la maltraitance des enfants a diminué de 36 cas, pour un total de 737.
En 2018, il y a eu 1 910 cas juridiques en relation avec la violation des droits de l’homme via Internet, représentant 13,8 % de l’ensemble des affaires juridiques de l’année. Bien que cela ait marqué la première diminution d’une année sur l’autre en sept ans, ce chiffre reste néanmoins le second le plus haut enregistré après les 2 217 cas de 2017.
(Photo de titre : Pixta)