Quels sont les produits japonais les plus exportés ?

Économie

La nourriture japonaise est réputée pour être délicieuse, bonne pour la santé et joliment présentée. En 2018, les exportations japonaises dans le domaine de l’agriculture, des forêts et de la pêche ont dépassé les 900 milliards de yens !

En 2018, les estimations montrent une augmentation de l’export des produits agricoles de 12,4 % par rapport à 2017.  C’est plus du double des exportations de 2011 (année du Grand tremblement de terre de l’Est du Japon), estimées à 451,1 milliards de yens. Avec la mise en application du partenariat transpacifique (TPP) et de l’accord de partenariat économique UE-Japon, le gouvernement a pour objectif de dépasser le chiffre de 1 000 milliards de yens en 2019.

Les exportations de viande bovine se sont élevées de 29,1 % depuis 2017 pour atteindre les 24,73 milliards de yens en 2018, poussées notamment par la popularité du bœuf de Kobe et d’autres variétés de wagyû (bœuf japonais). La cuisine japonaise est de plus en plus appréciée partout dans le monde, avec en conséquence une augmentation des demandes sur des produits caractéristiques du pays, comme le saké ou le thé vert.

Les fruits japonais font également le bonheur des consommateurs du fait de leur goût délicat et de leur apparence sans défauts. Les exportations de pommes ont ainsi augmentées de 27,6 % entre 2017 et 2018 pour atteindre les 13,97 milliards de yens. À 2,5 milliards, les fraises représentent encore un petit volume des exportations, mais c’est un bond de 40,7 % depuis 2017. Des marques de fraises réputées telles que Amaou sont bien connues dans toute l’Asie.

Le maquereau, populaire sur le marché africain, a connu sur cette même période une augmentation de 22 % pour atteindre les 26,69 milliards de yens.

Les exportations japonaises majeures dans les domaines de l’agriculture, de la forêt et de la pêche en 2018

Produit Montant (en milliards de yens) Augmentation depuis l’année précédente
Coquilles Saint-Jacques (fraîches, refrigérées, congelés) 47,68 3,1 % 
Sauces, assaisonnements, etc. 32,54 10 %
Saké 22,23 19 %
Boissons sans alcool 28,17 15 %
Bœuf 24,73 29,1 %
Pommes 13,97 27,6 %
Thé vert 15,33 6,8 %
Maquereau 26,69 22 %
Bonite/thon 17,95 25,8 %

Source : tableau crée par Nippon.com à partir des documents publiés par le ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche.

Hong Kong est le pays où les exportations japonaises sont les plus importantes en 2018, avec une valeur de 211,5 milliards de yens, soit une augmentation de 12,7 % par rapport à l’année précédente. Viennent ensuite la Chine, les États-Unis, TaÏwan et la Corée du Sud.

Un problème se pose néanmoins : au 15 Janvier 2019, près de 24 pays et régions refusaient toujours d’importer les produits alimentaires de la préfecture de Fukushima, à cause du désastre nucléaire de 2011. La Chine, Hong Kong, TaÏwan et Macao en particulier ont décidé d’arrêter l’importation d’un grand nombre de produits de cette région. En janvier 2019, le gouverneur de la préfecture de Fukushima, Uchibori Masao, a visité Hong Kong pour souligner des rigoureux contrôles de radioactivité effectués et pour louer la sûreté des produits de la préfecture.

La Corée du Sud est également en conflit avec le Japon à ce sujet. Si en février 2018, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) avait finalement donné raison au Japon qui contestait le blocage par la Corée du Sud de l’importation des produits de la mer de la région de Fukushima, un retournement de situation a eu lieu le 11 avril 2019. L’Organe d’appel de l’Organisation mondiale du commerce, la plus haute instance de règlement des différends, a infirmé cette décision. L’interdiction se poursuit donc...

(Photo de titre : Pixta)

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