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Yama-dera, le vieux temple dans le ciel célébré par Bashô

Histoire Tourisme

La région du Tôhoku (le nord-est du Japon) a figuré dans deux classements mondiaux en 2020 : les Meilleures destinations du magazine National Geographic et le Top 10 des régions à visiter du guide touristique Lonely Planet. En synergie avec les Jeux olympiques, la région s’apprêtait à accueillir une vague de visiteurs du monde entier, un espoir balayé par l’épidémie de Covid-19. Mais ce n’est que partie remise : afin d’être prêts lorsqu’il sera de nouveau possible de voyager, nous vous présentons aujourd’hui le temple Risshaku-ji à Yamagata, surnommé le Yama-dera, qui a récemment fait la une de l’édition française de National Geographic.

Un paysage époustouflant

Une fois le portail franchi, on peut admirer les sanctuaires intérieurs Shôsô-in, Konjô-in, Chûshô-in et Kezô-in. Jusqu’à l’époque d’Edo, le complexe comptait douze sanctuaires, mais il n’en reste aujourd’hui que quatre.

Au bord de la falaise, à main droite, se dresse un petit sanctuaire, le Tainai-dô, auquel on accède par un pont suspendu, en passant sous la roche. Sur cette falaise accidentée, pendant plus de mille ans, des moines ont perfectionné leur apprentissage. Aujourd’hui encore, le Yama-dera est réputé pour offrir des conditions propices à la méditation.

L’escalier d’accès au Yama-dera s’achève au pied du « temple du fond », l’Oku-no-in au cœur du complexe. C’est là que reposent les statuettes des bouddhas qui, dit-on, n’ont pas quitté Jikaku-daishi durant son apprentissage en Chine.

Le sanctuaire Tainai-dô, à flanc de falaise ; son accès est interdit aux pèlerins(photo avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Yamagata)
Le sanctuaire Tainai-dô, à flanc de falaise ; son accès est interdit aux pèlerins

L’Oku-no-in a été reconstruit en 1872 (an 5 de l’ère Meiji) ; le bâtiment au fond à gauche abrite une statue de Bouddha dorée de 5 mètres de haut (photo avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Yamagata)
L’Oku-no-in a été reconstruit en 1872. Le bâtiment au fond à gauche abrite une statue de Bouddha dorée de 5 mètres de haut

Quittons l’Oku-no-in pour retourner vers le portail intérieur : à main gauche, le long de la falaise, se dressent plusieurs sanctuaires, le Kaizan-dô et le Nôkyô-dô, et plus loin encore, le Godai-dô. Ce dernier, dédié à la divinité Godai, est un endroit où prier pour la paix dans le monde ; construit à l’aplomb de la falaise, il donne l’impression de flotter dans les airs. Contempler de cet endroit les montagnes environnantes et les champs et rizières à ses pieds vous récompense de la longue et laborieuse ascension. On éprouvait sans doute déjà la même satisfaction à l’époque de Bashô.

Le Godai-dô, à l’aplomb de la falaise (photo : office de tourisme du Yama-dera)
Le Godai-dô, à l’aplomb de la falaise (photo avec l’aimable autorisation de l’Office de tourisme du Yama-dera)

Le Nôkyô-dô peint en rouge, en haut de la falaise (Photo de Shoepress)
Le Nôkyô-dô peint en rouge, en haut de la falaise (Photo de Shoepress)

Informations

  • Adresse : 4456-1 Yama-dera, Yamagata-shi, Yamagata-ken
  • Transports : 10 minutes à pied de la gare Yama-dera sur la ligne JR Senzan
  • Ouvert tous les jours de 8 h à 17 h
  • Tarif adulte : 300 yens

Note : en raison de l’épidémie de Covid-19, l’accès au Yama-dera (du portail principal à l’Oku-no-in) est fermé depuis le 11 avril 2020. Consultez le site du temple pour plus d’informations.

(Reportage et texte par Shoepress. Toutes les photos sont avec l’aimable autorisation de l’Office de tourisme de Yamagata, sauf mention contraire. Photo de titre : le Kaizan-dô où repose la statue de Jikaku-daishi et le Nôkyô-dô rouge. Photo avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme du Yama-dera)

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tourisme temple bouddhisme montagne histoire Yamagata

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