Les milles et une merveilles de Kyoto

Trois sites de choix à Kyoto pour admirer les pruniers en fleurs

Tourisme Ville

Au Japon de nos jours, si le printemps est synonyme de floraison des cerisiers (sakura), il n’en était rien autrefois, à l’époque Heian (794–1185). La fleur qui recevait en effet les faveurs de toutes et de tous était la fleur de prunier (ume). Petite visite guidée de trois lieux d’excellence à Kyoto pour les contempler : les sanctuaires Kitano Tenmangû, Jônangû et Umenomiya Taisha. La période est de mi-février à mi-mars.

Jônangû : un spectacle tout en rose

Le sanctuaire Jônangû a été construit en 794 pour protéger des invasions dans la partie méridionale de la ville. C’est également à cette époque que la capitale impériale a été déplacée vers l’actuelle Kyoto. La conception des jardins a bien plus tard été confiée à Nakane Kinsaku (1917–1995), déjà connu comme l’auteur des jardins du musée d’art d’Adachi, à Yasugi (préfecture de Shimane), et du jardin Tenshin-en du musée des beaux-arts de Boston. Les jardins du Jônangû dépeignent cinq thèmes distincts et sont conçus pour que les fleurs et autres plantes puissent être appréciés tout au long de l’année. Le jardin Haru no Yama (« montagne du printemps ») est particulièrement remarquable pour ses 150 pruniers.

Autrefois, le sanctuaire Jônangû servait à protéger des attaques par le sud.
Autrefois, le sanctuaire Jônangû servait à protéger des attaques par le sud.

Le jardin Haru no Yama : une véritable œuvre d’art avec un ruisseau, des pierres de jardin et des arbres pleureurs en fleurs.
Le jardin Haru no Yama : une véritable œuvre d’art avec un ruisseau, des pierres de jardin et des arbres pleureurs en fleurs.

Les visiteurs du jardin Haru no Yama peuvent admirer les arbres en fleurs avec la douce musique du ruisseau qui coule dans le jardin. Le jardin prend diverses allures ; à l’ouest, le visiteur se trouve nez à nez avec une tapisserie camaïeu de rose, formée par les différentes branches des arbres en pleine floraison qui se chevauchent. Ce spectacle devient plus élégant encore, comme prenant vie, lorsque les longues branches se balancent au gré de la brise. Au nord-est, place aux camélias, une autre fleur printanière. Le rouge vif des camélias, le vert de la mousse et les touches de rose des fleurs de pruniers forment un spectacle quasiment pictural.

Les branches qui se chevauchent des pruniers en fleurs forment une magnifique cascade de dégradés de rose.
Les branches des pruniers en fleurs qui se chevauchent forment une magnifique cascade de dégradés de rose.

Un grand nombre de visiteurs font le déplacement pour admirer la mousse tapissée de pétales de pruniers après la pleine floraison.
Un grand nombre de visiteurs font le déplacement pour admirer la mousse tapissée de pétales de pruniers après la pleine floraison.

Un tapis de mousse, avec des fleurs de camélias et de pruniers ajoutant une touche de couleur.
Un tapis de mousse, avec des fleurs de camélias et de pruniers ajoutant une touche de couleur.

Des fleurs de pruniers blanches devant Serikawa Tenmangû
Des fleurs de pruniers blanches devant le sanctuaire Serikawa Tenmangû,, à proximité du Jônangû.

Suite > Umenomiya Taisha : dédié aux fleurs de pruniers et aux femmes désirant un enfant

Tags

tourisme Kyoto sanctuaire printemps prunier

Autres articles de ce dossier