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Les merveilles naturelles des parcs nationaux du Chûgoku et du Shikoku
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1/ Le parc national de Daisen-Oki (préfectures de Tottori, Shimane et Okayama)
- Date de désignation en tant que parc national : 1 février 1936
- Superficie : 35 353 hectares
Le coucher du soleil sur le rocher est semblable à une flamme géante qui illumine l’îlot de Rôsoku (« chandelle »). (Avec l’aimable autorisation de la mairie d’Okinoshima)
Les alentours du mont Daisen (1 729 mètres) avaient déjà été désignés parc national en 1936. En 1963, la superficie a été considérablement agrandie, en rajoutant le mont Hiruzen, à la frontière avec la préfecture d’Okayama, ainsi que l’archipel d’Okinoshima, la péninsule de Shimane et le mont Sanbe (préf. Shimane), pour former le parc national de Daisen-Oki. Par la suite, une nouvelle expansion a intégré les monts Kenashi et Hôbutsu, dans la région de Daisen-Hiruzen, et le mont Mitoku et ses alentours. Ce parc national rengorge de merveilles, avec ses hautes montagnes, sa végétation très variée, sa côte accidentée le long de la mer du Japon, ses îles, et ses magnifiques temples et sanctuaires anciens.
À l’opposé du profil escarpé des faces nord et sud du mont Daisen, la silhouette vue de la ville de Yonago, à l’ouest, est tellement gracieuse qu’on l’appelle le « mont Fuji de Hôki » (Hôki Fuji). Des forêts de hêtres japonais couvrent les flancs à mi-pente. Plus haut, à partir d’environ 1 300 mètres d’altitude, on trouve des ifs japonais (Daisen kyaraboku), une essence à feuillage persistant qui est classée au patrimoine naturel du Japon.
On appelle depuis toujours les monts Daisen, Senjô et Mitoku les « trois pics de Hôki » qui était l’ancien nom de la province, et le site est considéré sacré par les pratiquants du Shugendô, un mouvement ascétique traditionnel influencé par le bouddhisme Vajrayana. Nageire-dô, un pavillon dans la falaise qui fait partie du temple Sanbutsu-ji, sur le mont Mitoku, est classé trésor national du Japon. Le chemin est périlleux pour l’atteindre.
La vue du mont Daisen à partir des ruines du château de Yonago, un site connu pour ses cerisiers en fleur. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)
Vue d’automne de la face sud du mont Daisen à partir de la ville de Kôfu. En premier plan, de la paille de riz qui sèche au soleil. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)
En automne, les ifs japonais produisent des petites baies rouges. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)
C’est sur ce plateau volcanique, au pied du mont Senjô (616 mètres d’altitude), que l’armée de l’empereur Go-Daigo (1288-1339) a tenu 80 jours contre les forces de shogunat. Ce site de Funagami a par la suite été désigné site impérial temporaire par le gouvernement japonais. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)
Le pavillon Nageire-dô, qui fait partie du temple Sanbutsu-ji, date de la période Heian (794-1185). Cette structure accrochée à la falaise est connue comme le trésor national le plus dangereux d’accès au Japon. Le seul chemin pour y arriver est périlleux et demande des chaussures d’escalade. (Avec l’aimable autorisation de la préfecture de Tottori)
À l’est du mont Daisen, les trois pics volcaniques de Kami-Hiruzen (1 202 mètres), Naka-Hiruzen (1 125 mètres) et Shimo-Hiruzen (1 100 mètres) constituent le mont Hiruzen. On peut admirer des troupeaux de vaches jersiaises dans les pâtures des hauts plateaux de Hiruzen, à 500-600 mètres d’altitude, et le site attire les visiteurs tout au long de l’année.
Tout comme Daisen, les flancs des monts Kenashi et Sanbe sont couverts de forêts de hêtres japonais. Du mont Kenashi, on peut admirer le vaste paysage du mont Daisen, des trois pics du mont Hiruzen, et même apercevoir la magnifique plage de Yumigahama, sur la côte de la mer du Japon. Les amateurs de sylvothérapie privilégient les forêts de hêtres japonais et grands cèdres du Japon, et les visiteurs viennent aussi en nombre admirer la floraison des violettes dent de chien katakuri qui bat son plein début mai.
Des vaches jersiaises broutent paisiblement dans les pâtures des hauts plateaux de Hiruzen. On peut voir les trois pics du mont Hiruzen au fond. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture d’Okayama)
Le « sentier de sylvothérapie Yurikago » se trouve au pied de la face sud du mont Kenashi, près du village de Shinjo, dans la préfecture d’Okayama. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture d’Okayama)
Du lac de barrage volcanique d’Ukinuno, une belle vue sur le mont Sanbe. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)
Sur la côte nord de la péninsule de Shimane, le parc s’étend de Hinomisaki à l’ouest vers Kaka no Kugedo à l’est, et jusqu’à Jizô-zaki. Cette région est ancrée dans les légendes de la création du Japon et on y trouve des sanctuaires historiques comme par exemple le sanctuaire de Hinomisaki à Izumo, et le sanctuaire de Miho à Matsue, et tout particulièrement, le grand sanctuaire d’Izumo. On peut également admirer la côte rocheuse, ciselée par les vagues de la mer du Japon ainsi que le phare de Hinomisaki.
Le phare de Hinomisaki, à la pointe ouest de la péninsule de Shimane mesure 43,65 mètres, ce qui en fait le phare le plus haut du Japon. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)
Le sanctuaire de Hinomisaki est divisé en deux parties. Ici, on voit l’entrée à Hishimizu-no-miya, dédié à la déesse du soleil Amaterasu. Ce sanctuaire a pour rôle de protéger le Japon pendant la nuit. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)
Une ouverture dans la falaise vue d’une des grottes marines de Kaka no Kukedo. D’après la légende, la divinité Sada-no-Ôkami y serait né. Ce lieu est inscrit dans les listes des plus beaux sites naturels et des monuments naturels du Japon. Les promenades en bateau pour admirer le lever du soleil sont très prisées. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)
Le sanctuaire de Miho forme le centre du culte d’Ebisu au Japon, avec plus de 3 000 sites affiliés à travers le Japon. Les fidèles viennent prier pour des affaires prospères, une bonne pêche, et la protection en mer. (Avec l’aimable autorisation de l’office de tourisme de la préfecture de Shimane)
Situées entre 40 à 80 kilomètres au large de la péninsule de Shimane, les nombreuses îles de l’archipel d’Oki (plus de 180) sont divisées en deux parties, celle de Dôzen au sud-ouest, et celle de Dôgo, au nord-est. La plage de Jôdogaura, le littoral de Shirashima et Kuniga, et l’îlot de Rôsoku sont parmi les sites les plus pittoresques. On les appelle aussi « les îles fleuries » pour leur magnifique végétation, tout particulièrement les rhododendrons d’Oki. À 608 mètres, le mont Daimanji, sur l‘île d’Okinoshima, est le point le plus haut de l’archipel d’Oki et connu pour ses cèdres cryptomeria.
Le littoral de Shirashima, tout au nord de Dôgo fait partie des plus beaux sites naturels et des monuments naturels du Japon. De là, on peut admirer une vue panoramique d’îlots couverts de pins flottant dans les eaux bleues de la mer du Japon. (Avec l’aimable autorisation de la mairie d’Okinoshima)
Le littoral de Kuniga, sur la partie ouest de Dôzen, rengorge de magnifiques falaise escarpées et de formations rocheuses comme, par exemple, le Tsûtenkyô (le pont vers les ciel), qu’on voit au centre de la photo. (Pixta)
Le rhododendron d’Oki, emblème d’Okinoshima est en pleine floraison de fin avril à mi-mai. (Avec l’aimable autorisation de la mairie d’Okinoshima)
Le cryptomère « chichisugi » (nourrice) d’Iwakura, se trouve sur le contrefort sud du mont Daimanji. Vieux d’environ 800 ans, il mesure 30 mètres de haut et ses racines font 16 mètres de circonférence. (Avec l’aimable autorisation de la mairie d’Okinoshima)
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