Les spots naturels incontournables de la région de Kôchi [1]

Le fleuve Shimanto

Le pont-gué de Sada, surplombant le fleuve Shimanto

Le fleuve Shimanto, long de 196 kilomètres, est la plus grande voie navale de l’île de Shikoku. Il prend sa source sur les pentes du mont Irazu et s’écoule à travers les paysages pittoresques de la baie de Tosa sur la côte pacifique.

Connu comme étant le dernier fleuve entièrement pur et préservé du Japon, le lieu est recommandé pour pratiquer différentes techniques de pêche traditionnelles, telles que le hiburi, la pêche à la torche, et le shibazuke, un piège élaboré à partir de branches de conifères. Pas moins de 48 ponts permettent de traverser le fleuve à divers endroits, et ces derniers sont spécifiquement conçus pour être bas et sans parapets, de manière à ce qu’ils ne s’effondrent pas en cas d’inondation. L’endroit constitue une artère vitale de la région, ainsi qu’un lieu naturel revigorant pour les résidents et les visiteurs.

Le karst de Shikoku

Le karst de Shikoku forme un panorama impressionnant de pentes verdoyantes parsemées de calcaire blanc. Ce lieu s’étend d’est en ouest à partir du plateau de Tengu-no-mori (1 485 mètres) sur la frontière entre les préfectures de Kôchi et d’Ehime.

C’est l’un des trois principaux karsts du Japon, une topographie résultant de la dissolution du calcaire et d’autres types de substrats rocheux.

Accès : environ 80 minutes en voiture depuis l’interchangeur Susaki-higashi sur la voie express Kôchi.

Île de Kashiwa

La petite île de Kashiwa se trouve au large de la péninsule d’Ôtuski, au sud-ouest de la préfecture de Kôchi. Elle possède des eaux si claires qu’on a l’impression que les bateaux naviguant dans la région flottent en plein air !

Un large récif de corail prospère en ces lieux, permettant la présence de plus de mille espèces de poisson. Des bateaux aux parois inférieures en verres naviguent en ces eaux, offrant aux passagers l’opportunité de voir les poissons dans leur habitat naturel. La région est également populaire pour des activités aquatiques, dont la pêche en bord de mer et la plongée sous-marine.

Accès : 60 minutes de bus depuis la gare de Sukumo sur la ligne de train Tosa Kuroshio.

Grotte de Ryûga

Formée sur plus de 175 millions d’années, la grotte de Ryûga est une des trois plus grandes cavernes de calcaire du Japon. L’endroit est long de 4 kilomètres, dont seulement 1 kilomètre environ est ouvert au public. Des formations de calcaire de toutes tailles et de toutes formes peuvent y être admirées, telles que des stalactites de 11 mètres de long et des phyllites de 14 mètres de circonférence.

Désigné comme bien naturel national, le site offre une variété de circuits touristiques pour les aventuriers, du tour basique au tour guidé. Le circuit avancé fera notamment le bonheur des spéléologues en herbe à la recherche de sensations fortes. Uniquement éclairés par la lumière de leur lampes frontales, les participants se faufilent dans des passages à peine assez larges pour y entrer un par un, avant de grimper à des échelles pour une aventure de haut vol.

Il est nécessaire de faire une réservation pour participer à l’expédition.

Accès : 20 minutes en voiture depuis l’interchangeur Nankoku sur la voie express Kôchi.

Plage de Katsurahama

Entre le cap Ryûzu au nord et le cap Ryûô au sud, la plage de Katsurahama fait face à une splendide étendue de l’océan Pacifique. Les pins, le sable blanc et le bleu profond de l’océan s’harmonisent à merveille, comme dans un jardin miniature. La plage est un site d’observation de la lune réputé depuis l’Antiquité, et de célèbres poèmes traditionnels ont été écrits en ces lieux.

Au cap Ryûzu, le point le plus au nord-est de la côte, une statue en bronze de Sakamoto Ryôma, personnage emblématique de l’histoire du Japon moderne, surplombe les eaux en contrebas. L’ensemble du littoral est désigné sous le nom de parc de Katsurahama et comprend des installations telles que l’aquarium de Katsurahama et le mémorial Sakamoto Ryôma.

Statue de Sakamoto Ryôma

Accès : 30 minutes en voiture de la gare de Kôchi, sur la ligne JR Dôsan.

(Article écrit en collaboration avec l’Association de tourisme de Kôchi)