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Harajuku : le carrefour de la culture des jeunes à Tokyo

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Célèbre pour être le lieu de prédilection des jeunes et de la street fashion du Japon, Harajuku est devenu l’épicentre de la culture kawaii. Le sanctuaire Meiji, très boisé, est aussi situé dans ce quartier. Harajuku dispose d’un large choix de restaurants adaptés aux jeunes et aux moins jeunes.

Le foyer de la culture kawaii

Harajuku est aussi bien un endroit à voir qu’un endroit pour être vu. (Photo : Wally Gobetz)

Une jeune fille vérifie son look dans le magasin Solado.

Harajuku est le point central de de la culture kawaii, représentée en particulier par Kyary Pamyu Pamyu. Depuis qu’elle a été découverte dans les rues du quartier, la star de la pop, qui s’est inspirée en partie de la chanson à succès de Gwen Stefani Harajuku Girls, a continué à attirer l’attention internationale avec son style kawaii.

Avec l’essor de la culture kawaii, Harajuku a connu une forte augmentation de nouveaux centres commerciaux, comme Cute Cube Harajuku, Harajuku Alta et SoLaDo. Kiddy Land, installé à Harajuku depuis des années, n’est pas en reste : son espace de vente, qui dispose d’un grand choix de produits Hello Kitty et d’autres personnages, a bénéficié d’un relooking kawaii.

Les habitués de Harajuku toujours soucieux d’être habillés à la mode sont excités à l’idée d’être pris en photo par un magazine de mode ayant une section « street photo » et d’y figurer. Ces infatigables passionnés font tout ce qui est en leur pouvoir pour que leur tenue vestimentaire soit remarquée. On peut souvent en voir en train de poser dans les ruelles de Ura-Harajuku.

Quand on a faim à Harajuku

En parallèle d’être un haut lieu de la mode, Harajuku a aussi longtemps été à la pointe de la gastronomie, en introduisant au Japon de savoureux mets comme les pancakes, le popcorn aromatisé et les crêpes. On peut encore trouver des boutiques spécialisées dans ses gourmandises, mais le week-end et les jours fériés il faut souvent faire la queue près d’une heure afin d’y goûter. Les confiseries font partie du paysage de Harajuku et il n’est pas rare de voir des personnes savourer une succulente crêpe tout en se promenant le long de Takeshita-dôri.

Ceux qui recherchent des prix plus raisonnables peuvent assouvir leur appétit grâce au mélange éclectique de restaurants locaux et de grandes chaînes. Les alentours de Takeshita-dôri et Ura-Harajuku conviendront sans doute au goût des jeunes visiteurs, alors que les gourmets plus expérimentés préféreront les restaurants haut de gamme de l’avenue Omotesandô.

Que ce soit en couple ou avec des amis, considérez faire un détour par Shop Noa après le repas pour immortaliser l’occasion tout en s’amusant dans une cabine photographique purikura. Située dans Takeshita-dori, la boutique propose la plus grande sélection de cabines purikura de Tokyo. C’est un endroit populaire auprès des voyageurs et des lycéennes japonaises.

À gauche : une crêpe généreusement garnie (Photo : Kuma Hideki) et à droite : une vitrine d’un magasin de crêpe.

Les visiteurs fatigués par l’agitation de Harajuku et recherchant une expérience plus sereine peuvent se rendre du côté ouest de la gare et visiter le vaste sanctuaire Meiji ou encore le sanctuaire Tôgô près de l’intersection de Takeshita-dôri et Meiji-dôri. Le parc Yoyogi, cinquième plus grand espace vert public de Tokyo, est également situé à quelques pas de la gare. Le Yoyogi National Stadium, adjacent au parc, sera utilisé pour les prochains Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Il dispose parmi ses installations accessibles au public d’une scène extérieure et d’un parcours vélo.

Le sanctuaire Meiji (photo : Daa Nell)

(Photo de titre : l’entrée de Takeshita-dôri. Chris Chan / Wally Gobetz / Kuma Hideki / Daa Nell)
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