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Le christianisme à l’honneur pour le 22e site japonais inscrit au patrimoine mondial

Culture

Les « sites chrétiens cachés de la région de Nagasaki » ont été inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco en juin 2018. C’est le 22e site japonais à figurer sur la prestigieuse liste.

Des sites où les chrétiens persécutés se sont réfugiés

Le 30 juin 2018, le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a annoncé l’inscription officielle des « sites chrétiens cachés de la région de Nagasaki » sur sa liste.

Les lieux désignés sont au nombre de 12, dont l’église d’Ôura (ville de Nagasaki), les vestiges de château de Hara (ville de Minami-Shimabara), dont des paysans chrétiens s’y sont faits assiégés durant la rébellion de Shimabara (1637-1638), ou encore le village de pêcheurs de Sakitsu (ville d'Amakusa), où des chrétiens se réunissaient afin de pratiquer discrètement leur croyance.

Le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) a estimé ces lieux comme étant le témoin d’une culture tout à fait unique à ces chrétiens, qui se sont efforçés d’exercer leur foi en secret et jusqu’au bout malgré l’interdiction de leur religion et les persécutions.

Sites japonais inscrits au patrimoine mondial

Le Japon possède dorénavant 22 sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, en incluant les 4 sites faisant partie du patrimoine mondial naturel.

La Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel (plus connue sous le nom de Convention du patrimoine mondial), adoptée à la Conférence générale de l’Unesco de 1972, a appelé à la création d’une liste des sites naturels et culturels ayant une « valeur universelle exceptionnelle ».

En décembre 1993, les premiers sites japonais ont été inscrits au patrimoine culturel mondial : les monuments bouddhiques de la région d’Horyu-ji (préfecture de Nara) et le château de Himeji (préfecture de Hyôgo). Les deux premiers sites du Japon sur la liste du patrimoine mondial naturel ont également été classés en décembre 1993 : Yakushima (préfecture de Kagoshima) et Shirakami-Sanchi (préfectures d’Aomori et d’Akita). Ceux-ci ont été suivis par Shiretoko (Hokkaidô) et les îles d'Ogasawara (Tokyo).

La dernière inscription remontait à l’année dernière, en 2017. Il s’agissait de « l’île sacrée d’Okinoshima et sites associés dans la région de Munakata ».

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