Les crimes par balles au Japon en 2017 : 3 morts…
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Selon l’Agence nationale de la police, seulement 22 cas de crimes par armes à feu ont été enregistrés pour l’année 2017 au Japon. Parmi eux, 13 sont liés à des membres du crime organisé. 5 personnes ont été blessés et 3 sont décédées.
Comparé à cela, aux États-Unis, l’ONG Gun Violence Archive (GVA) a recensé dans son pays 15 612 décès par armes à feu en 2017, soit 42 personnes tuées chaque jour. Ce nombre journalier est à peine en dessous de la totalité des victimes par balles au Japon ces 8 dernières années (44 personnes).
Connu pour sa stricte législation sur les armes à feu, le Japon a toujours eu un taux très bas de crimes par balles comparé aux autres pays du monde, et n’est jamais passé au-dessus des 50 cas par an depuis 2008. Cela peut s’expliquer par la réduction du trafic d’armes et de leur possession par des membres de gangs depuis 2005. Ces derniers ont d’ailleurs connu une nouvelle baisse de leurs effectifs à la fin de l’année 2017 : ils étaient 34 500, le chiffre le plus bas depuis les premières statistiques établies en 1958. (Voir notre article « Les yakuza ne seraient-ils plus que l’ombre d’eux-mêmes ? »)
Si les meurtres par armes à feu sont peu communs, le Japon reste un pays tristement célèbre pour son fort nombre de suicides même si celui-ci continue à baisser depuis 2010. Son faible taux de criminalité incite souvent les médias à se focaliser sur l’atrocité des crimes comme celui du tueur en série de Zama ou la tragédie du collégien de Kawasaki.
(Texte écrit à l’origine en japonais. Photo : MN4/PIXTA)