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L’histoire de l’équipe du Japon de football

Culture

Le Japon est aujourd’hui considéré comme un des pays majeurs en Asie pour le football, alors qu’avant 1993, il ne possédait aucune équipe professionnelle, et que sa première participation à une Coupe du monde ne date que de 1998 en France.

C’est parti pour la Coupe du monde

L’équipe japonaise partit donc pour sa première participation en phase finale du Mondial en France en 1998, derrière son entraîneur Okada Takeshi. Nakata Hidetoshi, Nanami Hiroshi et Kawaguchi Yoshikatsu firent sensation à l’attaque. Mais le rêve ne dura pas longtemps, après une défaite 0-1 contre l’Argentine, une autre contre la Croatie, et une dernière 1-2 contre la Jamaïque. Il reste de cette participation le premier but marqué par le Japon en Coupe du monde, un but de Nakayama Masashi.

La Coupe du monde 2002 était organisée conjointement par le Japon et la Corée du Sud. L’entraîneur de l’équipe nationale était le français Philippe Troussier. La sélection était centrée autour de plusieurs membres de l’équipe qui avait remporté le Championnat du monde junior en 1999 et dont certains officiaient à cette époque dans différents clubs internationaux, comme Nakata Hidetoshi à Parme, Inamoto Junichi à Arsenal ou Ono Shinji à Feyenoord.

Après un premier match nul 2-2 contre la Belgique, deux victoires contre la Russie (2-0) puis contre la Tunisie (1-0) dans les matchs du premier tour assurèrent la qualification pour les huitièmes de finale. Malheureusement, le Japon s’inclina devant la Turquie 0-1 en huitièmes.

La superstar brésilienne Zico succéda à Troussier comme sélectionneur. En plus de Nakata Hidetoshi et son collègue Kawaguchi Yoshikatsu, dont ce fut la troisième participation consécutive à une Coupe du monde, Zico emmena de nouvelles forces comme Nakamura Shunsuke, Takahara Naohiro et Santos Alessandro en Allemagne en 2006. Il fallut essuyer une défaite surprise 1-3 contre l’Australie. Le match nul 0-0 contre la Croatie ne suffit pas, et après un laminage 1-4 contre le Brésil, les espoirs japonais s’évanouirent dès le premier tour.

Ivica Osim, ancien international yougoslave fut engagé comme entraîneur de l’équipe nationale japonaise en 2006, mais dut démissionner l’année suivante pour raison de santé. C’est donc Okada Takeshi qui reprit du service pour emmener la sélection nationale en Afrique du Sud en 2010, 12 ans après sa première participation à la Coupe du monde en France. Les joueurs stars se nomment alors Hasebe Makoto, Endô Yasuhito, Honda Keisuke, Nagatomo Yûto, Matsui Daisuke, Ôkubo Yoshito et Tanaka Marcus Tulio. Le premier match fut un succès puisque le Japon battit le Cameroun 1-0. Il fallut s’incliner 0-1 devant les Pays-Bas, mais une belle victoire 3-1 contre le Danemark assura la promotion en huitième de finale, où l’équipe japonaise affronta le Paraguay. Le match se solda par un match nul 0-0 à l’issue du temps réglementaire, mais le Japon fut éliminé aux tirs au but (3-5).

Les joueurs japonais laissent éclater leur joie après leur victoire sur le Danemark, s’ouvrant ainsi les portes des huitièmes de finale. Rustenberg, Afrique du Sud, en 2010. (Photo : Jiji Press)

La coupe du monde 2010 terminée, Okada Takeshi laissa la place à un entraîneur italien, Alberto Zaccheroni. C’est un football offensif qui mena alors la sélection japonaise jusqu’à remporter la coupe d’Asie en 2011, puis participer au mondial 2014 au Brésil. Elle perd son premier match contre la Côte d’Ivoire (2-1), mais tint bon contre la Grèce avec une égalité (0-0). Leur espoir fut cependant réduit à néant après une défaite sans appel contre la Colombie (1-4). Les huitièmes de finale ne seront pas pour cette fois-ci.

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